Omicron Variant COVID-19

Les employeurs ressentent les répercussions d’une diminution de la population active, des retombées économiques du variant Omicron de la COVID-19, ainsi qu’une vague sans précédent de nouvelles réclamations touchant les commissions des accidents du travail. L’admissibilité d’une réclamation liée à la COVID-19 dans le cadre du travail exigeait auparavant un test de PCR positif, désormais offert de façon limité. Les employeurs ont répondu à cette situation en utilisant des tests rapides, même si la fiabilité de certains de ces tests puisse être douteuse[1]. Parallèlement à l’augmentation des absences liées à Omicron, le nombre des autres réclamations a aussi augmenté.

À la suite de cette tempête, les commissions ont suspendu les demandes afin de pouvoir élaborer une nouvelle approche en matière d’arbitrage, et ce malgré une pression montante de la part des employeurs et des employés. À la fin de janvier, les commissions ont modifié leur approche pour permettre l’utilisation de tests rapides dans le cadre de l’arbre décisionnel servant à déterminer l’admissibilité. La Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario (WSIB) tiendra également compte d’un avis médical pour confirmer le diagnostic, en l’absence d’un test positif. La WSIB signale que les demandes en instance dépassaient 5 000 en date du 21 janvier 2022.

La vitesse de propagation d’Omicron a causé des absences imprévues et a créé une pression sur la population active restante. Il y a eu une augmentation notable des réclamations pour blessures physiques et pour maladie mentale, impactant la capacité des employeurs à livrer leurs biens et services, mais aussi sur la capacité du système de soins de santé de traiter les personnes touchées. Bien que les plans de réintégration au travail continuent d’être examiné, la frustration du personnel et les problèmes croissants de maintien en poste pourraient retarder de nouveau ces plans.

La variante d’Omicron a mis les choses au clair: cette pandémie ne disparaîtra pas demain. Les employeurs peuvent encourager la vaccination, souligner la distanciation sociale et le port du masque, soutenir le travail à domicile et encourager les employés à demander de l’aide pour gérer le stress et l’anxiété accrus avec la pandémie. Rien de nouveau, mais des mesures prudentes – et mineures – peuvent être prises pour la santé à long terme des employés et de leur organisation.

Au début de la pandémie, les commissions ont supprimé les coûts de réclamations dans d’évaluation de l’expérience d’un employeur, éliminant ainsi la possibilité d’une augmentation des taux de cotisation (sauf pour Terre-Neuve, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, probablement en raison de leur exposition réduite aux réclamations). Les employeurs ne sont toujours pas responsables des coûts des réclamations, mais les conséquences financières de la pandémie sont réelles et doivent être absorbées d’une façon ou d’une autre. Le temps nous dira comment le système va absorber les coûts.

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[1] Healthline: Are Rapid COVID-19 Test Results Reliable?